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Présentation de quelques métiers
en lien avec l’animal, la nature et l’environnement
Maître-chien
Directeur de refuge
Toiletteur
Maréchal-ferrant
Chef
de soins en haras
Accompagnateur en tourisme équestre
Chuchoteur
Vétérinaire
Auxiliaire vétérinaire
Comportementaliste
Chef
soigneur de zoo
Ornithologue
Photographe animalier
Océanographe
Ethologue
Maître-chien :
En fonction de son terrain
d’intervention, le maître-chien peut remplir différentes fonctions comme
assurer la prévention des actes de malveillance, surveiller certains
lieux, porter secours lors de catastrophes naturelles, lutter contre la
criminalité et le trafic de drogues ; etc.
Les principales caractéristiques
nécessaires à la pratique de cette profession sont d’excellentes
capacités physiques et psychologiques ainsi qu’une maîtrise de soi en
toutes circonstances. Il est également indispensable d’être bon
pédagogue et de connaître l’éthologie du chien.
La formation professionnelle dans ce
domaine comprend le CPACS – Certificat Pratique d’Agent Cynophile de
Sécurité – homologué au CFA de St-Gervais d’Auvergne. Le cursus se
compose de pratique de dressage de l’animal et de disciplines générales
comme la déontologie, la télésurveillance ; etc. Il existe des
spécialisations au sein de la police, de l’armée, des casernes de
pompiers ou des services de secourisme de haute-montagne.
La rémunération varie entre 1 200 et
1 700 € / mois.
Directeur de
refuge :
Le directeur d’un refuge gère
l’établissement et veille à son bon fonctionnement. En fonction de la
taille du refuge, du nombre de bénévoles et / ou de salariés, il peut
aussi être amené à s’occuper des animaux recueillis.
Les principales qualités nécessaires
à cette profession sont une grande aptitude au management des équipes
ainsi qu’un savoir-faire pour soigner les pensionnaires.
Il n’existe pas de véritable
formation dans ce secteur d’activité. Cependant, il est indispensable de
détenir un certificat de capacité délivré par la préfecture.
Toiletteur :
Le toiletteur lave, sèche, brosse et
tond l’animal dont il a la charge. Les techniques s’adaptent en fonction
de la longueur et de l’épaisseur du poil de l’animal. Il est également
indispensable de prendre en compte les exigences et attentes du maître.
Les outils vont être semblables à
ceux d’un coiffeur : tondeuse et ciseaux, peignes et brosses,
shampooings et crèmes démêlantes, produits antitiques et anti-puces ;
etc.
Des qualités de vendeur sont un plus
dans le profil recherché car les salons de toilettage proposent de plus
en plus des accessoires comme des jouets, des colliers anti-puces, des
gilets, des laisses et autres friandises ainsi que certains produits de
soin.
Les principales qualités nécessaire à
la pratique de cette profession sont la patience et la compréhension de
l’animal.
La formation dans ce secteur n’exige
pas un niveau minimum. Il s’agit de préparer le brevet de toiletteur
canin et / ou suivre des stages de formation dispensés par certains
professionnels.
Un toiletteur débutant doit avoir la
patience de se créer sa propre clientèle. Son salaire dépendra de son
succès et du lieu d’exercice.
Maréchal-ferrant :
Le maréchal-ferrant est l’artisan
orthopédiste indispensable à l’équitation. En France, on en compte
environ 1 200. Métier vieux de plus de 3 000 ans, la maréchalerie s’est
récemment modernisée grâce aux nouvelles technologies.
Le maréchal-ferrant a pour fonction
de ferrer les sabots des chevaux et s’occuper de leur parage. Il peut
être indépendant ou assister un vétérinaire.
La formation nécessaire à l’exercice
de cette profession passe par la préparation du CAPA ou BEPA « activités
hippiques » ; option « maréchalerie ». La premier diplôme concerne la
fabrication et la pose de ferrures alors que le second s’oriente
davantage cers les soins liés aux traumatismes du pied de l’animal. Ces
deux diplômes sont dispensés dans des lycées agricoles et les
établissements affiliés à la FNAR ( Fédération Nationale des Artisans et
des petites entreprises en métier Rural).
La rémunération moyenne est de 1 500
€ par mois.
Chef de soins en
haras :
Le chef de soin en haras gère le
bien-être des chevaux, leur alimentation et leurs soins. Il est
également chargé de diriger les équipes qui travaillent sur le terrain.
Avec l’expérience, il est possible de devenir cadre d’écurie ; premier
garçon ou garçon de voyage.
Hiérarchiquement plus élevé que les
lads, le premier garçon remplit un rôle de contremaître en vérifiant
quotidiennement l’état de santé des chevaux et précisant la composition
et la quantité de nourriture réservée à chaque animal. Il doit également
s’assurer du travail des lads tant à l’écurie qu’à l’entraînement. Il
est le bras droit de l’antraîneur.
Le garçon de voyage est quant à lui
chargé de préparer les chevaux en vue des transports ; notamment vers
les champs de courses. Il est responsable de la pose des bandages en cas
de blessure de l’animal.
La formation nécessaire à l’exercice
de cette profession se déroule à l’INFOMA – Institut de Formation du
Ministère de l’Agriculture – de Nancy ou bien au sein des établissements
d’enseignement agricole préparant au bac professionnel CGEA ou BTSA
« productions animales ».
La rémunération varie entre 2 000 et
4 000 € par mois.
Accompagnateur en
tourisme équestre :
L’accompagnateur en tourisme équestre
conduit des promenades et des randonnées. Il prépare les chevaux, le
matériel et repère l’itinéraire. Avant le départ, il se doit également
d’évaluer le niveau de chaque cavalier souhaitant participer à
l’excursion.
Les qualités requises pour l’exercice
de cette profession : être bon cavalier, posséder des notions de
dressage, connaître tous les soins à apporter aux chevaux, assurer la
bonne entente et le dynamisme du groupe et connaître la région. Des
notions de secourisme et le sens de l’orientation sont deux qualités
supplémentaires indispensables.
La formation dans ce secteur passe
par la préparation du brevet d’accompagnateur de tourisme équestre
sanctionnant les connaissances qui permettent de conduire des promenades
et des randonnées équestres. Sa durée est de 300 heures minimum pouvant
s’étaler sur une période compris entre trois mois et deux ans et
s’effectuer dans un ou plusieurs établissements figurant sur la liste
des centres agréés pour la formation d’accompagnateur de tourisme
équestre par la DNTE. A l’amont de la formation, il faut réussir un test
d’aptitudes.
Les conditions requises pour le
passage de ce test : être majeur, avoir le niveau brevet des collèges,
posséder un niveau de technique équestre « galop fédéral 5 » et
pratiquer régulièrement la promenade à cheval.
Au niveau de la rémunération,
l’accompagnateur exerçant en tant que salarié trouvera sans difficulté
un emploi entre les mois de mai et septembre. Les salaires tournent
généralement autour du SMIC ; même si les revenus sont très variables en
fonction des saisons et des régions.
Chuchoteur :
Le chuchoteur rassure l’animal avant
tout exercice. Comme tout individu, on ne peut pas ôter la peur mais on
peut apprendre à la gérer. Il s’agit d’un véritable spécialiste de la
psychologie équine. Les nombreux conseils qu’il donne permettent au
maître d’apprendre à son cheval de nouveaux comportements et d’éliminer
ses difficultés souvent dues à un manque de confiance, des peurs, une
certaine forme d’agressivité, de multiples troubles ; etc.
Les principales qualités nécessaire à
cette activité sont la douceur, la patience, le sens de l’observation
ainsi qu’une force de persuasion.
La formation consiste à effectuer des
stages proposés sur l’ensemble du territoire français. Il s’agit d’un
métier d’avenir. Un brevet fédéral d’équitation éthologique a été mis en
place par la Fédération française d’équitation. Les individus désirant
enseigner dans ce secteur peuvent préparer le brevet d’Etat de monitorat
dont la durée est de deux ans. La majorité des interventions auront lieu
dans les élevages, les haras, les écuries ; etc.
La rémunération oscille entre 2 000
et 3 000 € par mois.
Vétérinaire :
A l’heure actuelle, on dénombre plus
de 16 000 vétérinaires en activité sur le territoire français et presque
6 000 cabinets ou cliniques vétérinaires. Les missions du vétérinaire
sont très diverses et variées. Le vétérinaire soigne les animaux. Il est
également un ingénieur de toutes les filières de productions animales et
/ ou un partenaire indéniable des milieux de l’élevage. Il contrôle
l’hygiène et la sécurité des denrées alimentaires destinées à l’homme.
Comme le médecin, il est responsable de la bonne prescription des
médicaments destinés au bien-être de l’animal ainsi que des effets
qu’ils peuvent avoir sur sa santé.
La formation de vétérinaire dure six
ans dont deux années en classe préparatoire. Six semestres regroupent
les bases scientifiques, techniques et cliniques, suivis de deux à trois
mois de stage obligatoire en milieu professionnel.
La rémunération de cette activité
varie entre 2 300 et 4 500 € par mois, selon qu’il exerce en milieu
libéral ou dans le secteur public.
Auxiliaire
vétérinaire :
L’auxiliaire assiste le vétérinaire
au niveau du secrétariat et des soins aux animaux. La plupart du temps,
il s’agit d’accueillir la clientèle, prendre les rendez-vous, nettoyer
les infrastructures, gérer les patients ; etc. Elle peut être amenée à
administrer les premiers soins. Les qualités requises sont des
connaissances de base en éthologie, en biologie et en zoologie.
La formation s’effectue directement
en apprentissage auprès d’un vétérinaire. Les titulaires d’un BEP ou
niveau classe de Première peuvent être embauché en contrat de
professionnalisation ou d’apprentissage. Cette formation est dispensée
aux CFNA d’Aix, de Blanquefort, de Rambouillet, de Juvisy et de Poissy.
La rémunération se situe entre 1 000
et 1200 € par mois pour un débutant.
Comportementaliste :
Le comportementaliste est un
spécialiste de la relation unissant le maître à son animal de compagnie
et intervient pour redonner de la sérénité dans ce couple Homme-Animal.
Professionnel de la psychologie
animale, il s’agit d’une discipline en plein essor depuis une dizaine
d’années. Il n’utilise pas les méthodes de dressage traditionnelles. Il
utilise davantage l’étude des comportements développés entre le maître
et l’animal afin de trouver les solutions les plus adaptées à plus
d’harmonie au sein du couple Homme-Animal. Dans la plupart des cas,
l’animal ne développe pas de pathologie comportementale mais plutôt un
comportement déviant ou anormal émanant d’ne interaction problématique
avec son maître.
La principale activité et
l’observation de l’animal et des rapports qui sont entretenus avec le
maître. Intervenir sur la psychologie d’un animal revient souvent à
procéder à une thérapie du propriétaire. L’objectif est d’apprendre à ce
dernier à adopter de nouveaux comportements de manière à reprendre
confiance en sa manière d’agir envers son animal de compagnie.
Il s’agit d’un métier tout aussi
complexe que passionnant.
La meilleure formation est dispensée
par les écoles vétérinaires. Le CFP – Centre de Formation et de
Promotion – de la région midi Pyrénées basé à Brens délivre – à l’issue
d’une formation de deux ans – aux personnes attestant déjà d’une
compétence en matière d’éducation canine, un certificat de compétence en
comportement canin.
La rémunération est difficilement
quantifiable. Le prix d’une consultation oscille autour de 100 € de
l’heure. Tout dépend de la clientèle et de la compétence du
comportementaliste.
Chef soigneur de
zoo :
Le chef soigneur de zoo enlève le
fumier, nettoie les cages et les enclos. Il se peut qu’il assiste le
vétérinaire. Il doit aussi nourrir les animaux. Il doit s’intéresser de
près aux animaux et être tout particulièrement attentif à leur égard car
il doit déclarer la moindre anomalie dans le comportement d’un animal.
Chaque matin, il rédige ses observations sur l’animal et l’état de sa
cage. Seulement cinq à six personnes sont recrutées chaque année.
Le recrutement peut s’effectuer par
concours à partir de l’obtention du CAP. Il n’existe pas d’établissement
dispensant une formation spécifique pour ce métier. Cependant,
l’institut rural Carquefou propose l’option « soigneur animalier » dans
le cadre d’un BPA. Il en va de même pour le CFAA du Lot qui propose aux
adultes salariés et aux jeunes de 16 à 25 ans, pendant une durée de
douze mois, la formation de soigneur animateur d’établissements
zoologiques.
Il existe actuellement près de 400
parcs zoologiques en France.
Ornithologue :
L’ornithologue est un spécialiste des
oiseaux. Il étudie les comportements, le rôle et l’évolution des
populations d’oiseaux au sein de l’écosystème dans lequel ils évoluent.
L’ornithologue se spécialise souvent sur une ou plusieurs espèces en
étudiant les caractères spécifiques et en les observant sur le terrain.
Son rôle est de protéger la biodiversité du milieu naturel et de fournir
des avis dans le cadre de projets relatifs à l’écologie ou de
l’aménagement du territoire. Il arrive qu’il soit à l’initiative de
programmes de conservation de certaines espèces en voie de disparition.
Dans ce cadre, il établit des bilans sur l’évolution des populations et
anticipe les effets de la dégradation possible de leur habitat.
L’ornithologue peut être amené à
élever certains oiseaux en captivité, les soigner pour les réintroduire
dans leur milieu.
La formation consiste en un cursus
d’études sur l’environnement et des connaissances en biologie. Par
ailleurs, des études universitaires sont indispensables pour accéder aux
concours d’entrées à l’INRA, au CNRS ou au muséum d’histoire naturelle.
La plupart des chercheurs portent le titre de Maître de conférence et
totalisent entre cinq et dix ans d’études.
La rémunération peut varier de 2 000
à 4 000 € par mois.
Photographe
animalier :
La principale qualité du photographe
animalier est de posséder un talent certain pour la photographie. Mais
ce métier requiert également des connaissances en chimie, en physique,
en informatique et en art plastique. Les photographes professionnels
recommandent aux postulants de posséder d’excellentes bases en
géographie et en zoologie, de parfaire leurs connaissances sur les
milieux et le comportement des animaux.
Les horaires de travail peuvent être
décalés et sont en tous les cas souvent irréguliers. De plus, ce métier
s’exerce dans des conditions extrêmes comme des prises de vue en
hélicoptère, en avion, en bateau ; etc.
L’évolution technologique des
équipements utilisés nécessite une mise à jour constante des
connaissances. Il s’agit d’un métier exigent. Le photographe animalier
doit savoir faire preuve d’une grande patience ainsi que d’une
discrétion irréprochable.
Différentes écoles délivrent des
formations dont la durée varie entre un et trois ans. Entre autres, on
peut retenir l’université Paris VIII de Saint-Denis, l’Ecole nationale
de la photographie d’Arles, l’Ecole nationale supérieure Louis Lumière à
Noisy-Le-Grand, l’Ecole des métiers de l’image des Gobelins et l’Ensad à
Paris, l’ETPA à Toulouse et l’Ecole de Condé à Lyon.
Océanographe :
L’océanographe étudie la vie et le
devenir des océans. S’il est souvent devant son ordinateur, son activité
principale consiste à traiter les données recueillies lors d’expéditions
pour mettre en place des programmes de protection.
A l’heure actuelle, le travail se
porte principalement sur l’environnement du littoral. Les études que
mène l’océanographe permettent d’évaluer l’état de l’environnement et de
prévenir les dégâts causés par les différentes formes de pollution, des
interactions entre les activités humaines ou encore des changements
climatiques.
L’océanographe est un scientifique de
haut niveau qui possède en général une double formation consistant à
savoir rédiger mais également posséder ne certaine habilité manuelle et
technique.
Les principales qualités nécessaires
à la pratique de cette profession est un esprit d’équipe et des
capacités d’adaptation particulièrement développées. Par ailleurs,
maîtriser l’anglais et l’informatique est indispensable.
Les formations sont de courte durée
comme le DEUST – Diplôme d’Etudes Scientifiques et Techniques préparé à
l’université en deux ans après le BAC ou celui de technicien supérieur
de la mer (DTC) du CNAM. A l’université, les formations longues sont des
DESS et DEA.
La rémunération oscille entre 2 000
et 4 000 € par mois.
Ethologue :
(a suivre...)
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