MACAU - Centre de Loisirs intercommunal

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Mardi 10 avril
l'ALBUM PHOTOS ?

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ANIMATION & ETHOLOGIE
AVRIL-MAI 2007
(04 - 10 -11 - 12 - 13 - 16 - 17 AVRIL & 02 - 16 - 09 - 30 MAI  / 20 JUIN)

(projet conçu par Ludivine Subra, animatrice & Delphine Descamps, éthologue)

MACAU
Centre de Loisirs intercommunal
 

Mardi 10 avril : l'ALBUM PHOTOS
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  1- INFORMATION AUX PARENTS
2- 4 avril / "LES DROITS DES ANIMAUX" (séance n°1)
3- QUELQUES METIERS EN LIEN AVEC L'ANIMAL
(rédaction en cours)
 
 

 

1- INFORMATION AUX PARENTS

Permettez moi tout d'abord de vous présenter quelques éléments de mon parcours personnel...
J’ai suivi un cursus universitaire de « Sciences Humaines et Sociales », mention « Sociologie » à l’Université Victor Segalen / Bordeaux 2 où j'ai obtenu Licence et Mater 1 (anciennement Maîtrise).
Puis,  Rattachée au LABSAH (Laboratoire de BioSociologie Animale et Humaine) depuis deux ans, j’ai effectué mon Master 2 (anciennement D.E.A.) au sein de l’Université René Descartes / Paris V – La Sorbonne.

Etho-logis » est une association pour la protection animale, les activités associant l’animal et la recherche en éthologie (étude du comportement) animale et humaine.

Le premier volet regroupe toute action visant à venir en aide à un ou plusieurs animaux.

Le deuxième est proposé aux écoles, centres de loisirs, centres aérés, centres de rééducations, maisons de retraite ; etc. Les activités associant l’animal peut s’effectuer avec différents animaux. Elles connaissent quatre approches spécifiques qui sont les activités éducatives associant l’animal, les activités sociales associant l’animal, les activités thérapeutiques associant l’animal ainsi que les activités de recherche associant l’animal.

Le troisième volet est davantage théorique et me permet de vous présenter brièvement en quoi consiste l’éthologie. Il s’agit d’une science qui étudie le comportement. L’éthologie humaine se distingue de l’éthologie animale. La méthode de recherche éthologique se compose essentiellement d’observations et d’expérimentations. Un chercheur en éthologie est un éthologue. Ses qualités premières doivent être la patience et la discrétion. En éthologie, on distingue six groupements comportementaux que sont les comportements sociaux, les comportements territoriaux, les comportements de reproduction, les comportements de communication, les comportements alimentaires ainsi que les comportements de déplacement. Un comportement est soit inné, soit acquis.

Concernant mes interventions au sein du Centre de Loisirs intercommunal de Macau, je serais présente durant la semaine des vacances et certains mercredi jusqu’à la journée événementielle qui aura lieu le 20 juin. Il est d’ailleurs prévu, à cette occasion que vous puissiez vous informer plus en détail sur l’association « Etho-logis » si vous le désirez.

*      Mercredi 4 avril, nous avons présenté aux enfants le milieu associatif relatif à la protection animale – association de protection animale, refuge et fourrière –, l’association « Etho-logis » ainsi que la distinction entre un animal sauvage, un animal domestique, un animal de compagnie et un animal familier. Nous avons insisté davantage sur les animaux de compagnie et plus particulièrement sur le cas du chien.

*      Le 10 Avril, dans le cadre d’une séance autour de l’éthogramme – répertoire comportemental – du chat, l’association amènera des chats de manière à mettre les enfants directement en relation avec les réactions des animaux.

*      Le 11 Avril, il est prévu de faire avec les enfants un petit panorama équin, au retour de la visite à la ferme de Cadaujac.

*      Le 12 Avril, il est prévu une présentation aux enfants sur les dauphins : les différentes espèces, leur communication, la distinction avec les baleines, les requins et les orques ; notamment.

*      Le 13 Avril, la séance dépendra surtout des demandes des enfants : un autre contact avec les chats est envisageable, une intervention au sujet d’un animal particulier ; etc. Le visionnage d’un documentaire animalier est prévu.

*      Le 16 Avril, il est prévu d’organiser un échange avec les enfants autour de la question des animaux en voie de disparition. Quelques exemples seront pris pour illustration.

*      Le 17 Avril, une présentation des animaux de ferme sera fait aux enfants au retour de la visite à la ferme du Pinsan.

*      Le 2 mai, l’intervention consistera à sensibiliser les enfants aux responsabilités et devoirs qu’entraîne l’adoption d’un animal de compagnie.

*      Le 16 mai, il est prévu d’aller se promener dans Macau avec les enfants pour photographier les différents animaux que l’on croisera. On tentera de les identifier.

Le 30 mai, on effectuera un récapitulatif des ressentis des enfants tout au long du projet autour de la protection animal ; au cours des différentes activités. Il s’agira d’établir avec eux ce qui leur a plu et ce qui leur a déplu et d’en exprimer les raisons.

Delphine Descamps, Sociologue / Ethologue,
Chargée de mission et conceptrice de projets au sein de l’association « Etho-logis ».

 

 
 

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 - 2 -
"LES DROITS DES ANIMAUX"
(4 avril / séance n°1)

 

Présentation générale du milieu associatif
relatif à la protection animale

*      Qu’est-ce qu’une association de protection animale ?

Une association de protection animale agit pour le respect des droits des animaux et des devoirs que les humains doivent remplir à leur égard. Pour cela, elles transmettent des informations sur les différents animaux – modes de vie et fonctionnements, notamment –, organisent des manifestations aux profits de certaines causes ; etc. En plus de ces actions, certaines associations ont à leur charge un refuge au sein duquel elles recueillent des animaux abandonnés et / ou maltraités. D’autres fonctionnent en partenariat avec des familles d’accueil.

*      Qu’est-ce qu’un refuge ?

Dans la plupart des cas, un refuge est sous la direction d’une association de protection animale. Il s’agit d’un lieu d’accueil pour les animaux abandonnés. Lorsque les maîtres viennent déposer leur animal, ils signent un certificat d’abandon qui permet à l’association de chercher de nouveaux maîtres. Des journées d’adoption sont organisées dans l’objectif de sensibiliser la population à la cause animale.

*      Qu’est-ce qu’une fourrière ?

Une fourrière est sous la responsabilité de la direction des services vétérinaires départementaux (ministère de l’agriculture). Elle héberge les chiens et chats errants. Le délai de garde est de huit jours ouvrés. A l’issue de cette période, si l’animal n’a pas été réclamé, il devient la propriété du gestionnaire de la fourrière. Sur avis d’un vétérinaire, ce dernier peut céder les animaux à titre gratuit à des fondations ou des associations de protection animale disposant d’un refuge car elles sont seules à pouvoir proposer ces animaux à l’adoption. Depuis la loi de 1999, les fourrières ne sont plus synonymes de mort pour les animaux (euthanasie). Il s’agit d’une victoire pour la cause animale.

Présentation de l’association « Etho-logis » 

« Etho-logis » est une association pour la protection animale, les activités associant l’animal et la recherche en éthologie animale et humaine. On fonctionne sur un système de famille d’accueil et non de refuge.

Les activités associant l’animal connaissent quatre approches spécifiques qui sont les activités éducatives associant l’animal, les activités sociales associant l’animal, les activités thérapeutiques associant l’animal ainsi que les activités de recherches associant l’animal.

L’éthologie est une science qui étudie le comportement. L’éthologie humaine se distingue de l’éthologie animale. La méthode de recherche éthologique se compose essentiellement d’observations et d’expérimentations. Un chercheur en éthologie est un éthologue. Ses qualités premières doivent être la patience et la discrétion. En éthologie, on distingue six groupements comportementaux que sont les comportements sociaux, les comportements territoriaux, les comportements de reproduction, les comportements de communication, les comportements alimentaires ainsi que les comportements de déplacement. Un comportement est soit inné, soit acquis.

Mon parcours personnel s’inscrit dans le cadre d’un cursus universitaire de « Sciences Humaines et Sociales », mention « Sociologie » (Université Victor Segalen / Bordeaux II) ; rattachée au LABSAH – Laboratoire de BioSociologie Animale et Humaine (Université René Descartes / Paris V – La Sorbonne).

Animal sauvage, animal domestique, animal de compagnie et animal familier

La domestication  animale a débuté environ 30 000 ans avant Jésus-Christ. Les êtres humains se basent sur certains critères de sélection concernant les qualités de chaque espèce pouvant leur être utiles en fonction de leurs besoins.

Le meilleur exemple en est le chien.

Tout le monde sait ce que désigne un « animal de compagnie » mais il est intéressant de se questionner sur sa véritable place au sein de la société humaine. L’animal de compagnie a une absence d’utilité commerciale directe. Ses rôles sont limités en fonction de la volonté de l’Homme. On distingue principalement cinq espèces que sont le chien, le chat, l’oiseau, le poisson et le rongeur. A cela peut être ajouté ce que l’on nomme les NAC – Nouveau Animaux de Compagnie – regroupant certains animaux de ferme « nains », des insectes et / ou des reptiles. Dans la société française, la possession d’un animal de compagnie est un phénomène notable car le taux de possession par habitant est parmi les plus élevés du monde. Cela a entraîné la mise en place d’un environnement législatif spécifique et une activité économique diversifiée. En effet, des milliers d’emplois dépendent directement de cet « acteur » de la vie sociale. Les bénéfices qu’il apporte à ses maîtres sont très riches. Encore négligés et ignorés il y a trente ans ; les différents apports de l’animal à l’Homme commencent aujourd’hui à être mieux connus et partagés. Une meilleure connaissance de ces bénéfices par un plus grand public permettra de vivre au mieux ces relations interspécifiques dans les années à venir.

Les animaux domestiqués peuvent devenir des animaux familiers si et seulement si leur fonction première n’a plus pour l’Homme la même importance. De plus, il est indispensable que le caractère et la morphologie de l’animal concerné se fondent à l’environnement humain. Quatre catégories d’animaux sont exclues du cercle des animaux familiers. Les animaux de trait tels que l’éléphant, l’âne, le mulet, le cheval, le buffle, le bœuf, le zébu, le renne et le chien de traîneau sont utilisés pour leur énergie. Les animaux élevés pour être consommés ou pour les denrées qu’ils produisent comme la chèvre, la vache, le bœuf, le porc, la poule, le canard, l’oie, le lapin, la truite, le saumon ; etc. Les animaux destinés au spectacle tels que l’otarie ou l’ours ; etc. Les animaux élevés en captivité pour leur fourrure ou la chasse comme c’est le cas de l’hermine, du blaireau, du vison, du furet ; etc.

Mais il est important de prendre en considération le fait que certains animaux comme, par exemple, le poney, peuvent être d’excellents animaux de compagnie si les relations qui les lient à leur maître prennent une dimension affective particulière.

La distinction entre un animal domestique et un animal familier s’effectue en fonction d’une gradation dans les relations affectives qu’il entretient avec l’humain. Par ailleurs, l’animal doit remplir des caractéristiques spécifiques de manière à présenter une morphologie, une anatomie, une physiologie, des comportements et des processus d’adaptation conformes aux exigences humaines.

L’animal familier est partie intégrante de la famille au sein de laquelle il vit. Il accepte, établit et développe une relation avec l’Homme sans y être contraint. Il a une certaine compétence à la familiarité ; c’est-à-dire aux relations familières, comme celles qu’entretiennent les membres d’une même famille les un avec les autres.

La diversité des animaux de compagnie

Les scientifiques divisent le règne animal en embranchements, types, classes, ordres, familles, genres, espèces et races. Cela permet d’établir une classification en fonction des caractéristiques communes entre certains animaux. Ce système de dénomination utilisé par le naturaliste suédois Linné – 1707 / 1778 – fournit les premiers éléments à l’origine de l’identification de l’animal de compagnie ; notamment grâce à la distinction entre le genre et l’espèce.

On l’aura compris, les animaux de compagnie n’appartiennent pas tous aux mêmes catégories. Ils ne constituent donc pas une entité zoologique homogène mais renvoient, a contrario, à une diversité du vivant. Les NAC en sont le meilleur exemple. Regroupant à la fois des animaux tels que les reptiles ou les hamsters, en passant par l’iguane et les autres espèces exotiques, cette catégorie d’animal de compagnie est on ne peut plus hétérogène.

En France, la moitié des foyers accueille un animal : dix millions de chats, neuf millions de chiens, huit millions d’oiseaux, cinq millions de lapins, hamsters et cochons d’Inde ainsi qu’un million de tortues, lézards et autres petits animaux. A n’en pas douter, cette présence joue un rôle plus que certain sur le développement affectif des enfants. Le besoin d’affectivité est une source créatrice de ce lien enfant / animal. A l’heure actuelle, tout enfant débute sa vie psychique dans un monde peuplé à la fois d’animaux réels et imaginés. Dès son plus jeune âge, l’enfant octroie une place prépondérante à l’animal. Par exemple, ses premiers mots sont souvent « maman », « papa », et « Ouah-Ouah ».

La majeure partie des travaux portant sur la relation humain / animal concerne surtout la fonction apaisante ou tranquillisante de ces derniers. En effet, il est de notoriété commune que caresser un chat abaisse la tension artérielle, regarder les mouvements des poissons dans un aquarium hypnotise et s’occuper d’un chien responsabilise. Il existe aussi des études sur le travail thérapeutique effectué en équithérapie ou bien entre des dauphins et des enfants autistes.

Chez l’enfant, l’attachement sentimental à un animal se distingue de celui à un adulte mais est du même ordre que celui à un compagnon de jeu du même âge que lui. Ce lien est plus évident et moins problématique car l’animal ne juge pas, n’interdit pas et dépendent de nous.

De manière plus générale, les attitudes que nous adoptons envers les animaux sont très souvent extrêmement représentatives de nos valeurs sociales.

Comme l’énonce Gail Melson, « les animaux familiers font partie de nos structures de parenté. Ils ont leur place dans l’équilibre des familles. On en parle entre nous, on les nomme, on les soigne, il faudra bien leur faire des sépultures, on ne peut tout de même pas jeter quelqu’un qu’on a aimé ». La culture occidentale incorpore les animaux familiers au sein des familles modernes. En règle générale, ces animaux sont épanouis et vivent plus longtemps. Cependant, avec le temps, ils s’acculturent et modifient leurs comportements et / ou besoins vitaux. Plus on leur permet de participer à notre vie citadine, plus ils risquent d’être confrontés aux mêmes formes de maladie que l’être humain comme des troubles du métabolisme par excès d’alimentation et de sédentarité, des troubles comportementaux, des morsures, des griffures et des maladies parasitaires. Ils peuvent nous les transmettre comme nous pouvons leur faire subir notre cruauté.

 Qu’en est-il du chien ?

Les animaux appartenant au genre CANIS se reproduisent entre eux et possèdent le même nombre de chromosomes. Mais cette famille comprend des espèces aussi différentes que les chiens, les loups, les chacals, les coyotes ou les dingos d’Australie. Parmi eux, pourquoi le chien a-t-il été le seul à être domestiqué de manière à devenir un animal de compagnie ?

Les partisans de l’origine polyphylétique du chien – comme Darwin et Lorenz – le considèrent issu d’un croisement entre un chacal et un loup.

Deux hypothèses se heurtent pourtant à cette théorie. La première part du principe que le chien n’est autre qu’un loup domestiqué et ce depuis environ 18 000 ans. Pour la seconde, il serait une espèce à part dont la tendance anthropophile aurait facilité son intégration au sein des premières sociétés humaines.

La notion de race constitue un critère de différenciation ; voire de sélection qui fait d’ailleurs l’objet d’un suivi organisé. En effet, le LOF – Livres des Origines – répertorie les différentes lignées – pédigrées – des animaux – canins et félins – de races pures. Selon le dictionnaire « Le Petit Robert », la race est « la subdivision de l’espèce zoologique, elle-même divisée en sous-races ou variétés, constituée par des individus réunissant des caractères communs héréditaires ». La société centrale canine dénombre actuellement plus de 400 races canines dont près d’un tiers sont fixées depuis longtemps et possèdent une description détaillée de leurs caractéristiques morphologiques.

Une des premières classifications – celle d’Oberthur et Kermadec – se fondait sur la technique de chasse de l’animal. Par la suite, la différenciation morphologique a pris le dessus. Ainsi, Buffon a tenu compte de la forme des oreilles tandis que Cuvier Baron, Dechambre, Conevin et Mégnin portent quant à eux leur attention sur la silhouette et les proportions générales du corps.

D’autres scientifiques prétendent que le chien descendrait d’un animal préhistorique unique : le Tomarcus. Sa descendance serait de quatre types : le CANIS familiaris Leinieri, le CANIS familiaris Matris Optimae, le CANIS familiaris Intermedius et le CANIS familiaris Inostranzewi.

La Fédération cynologique internationale élabore des groupes facilitant, notamment, les expositions canines. Le premier groupe se compose de chiens de berger et de bouvier (type Allemand, Belge, Picard, Colley ; etc.). Le deuxième groupe se compose de chiens de garde et de protection (type Boxer, Bulldog, Doberman, Mastiff, Saint-Bernard ; etc.) ainsi que des chiens de trait (type Alaskan malamute, Bouvier Suisse, Siberian Husky ; etc.). Le troisième groupe se compose de Terriers soumis au travail (type Fox, Jagd) et non soumis au travail (type Australian, Irish et Norfolk). Le quatrième groupe se compose de Teckels. Le cinquième groupe se compose de chiens courants pour gros gibiers (type Français tricolore, Grand Griffon Vendéen, Fox-Hound ; etc.). Le sixième groupe se compose de chiens courant pour petit gibier (type Basset, Beagle, Griffon ; etc.). Le septième groupe se compose de chiens de chasse et chiens d’arrêt continentaux (type Braque, Epagneul breton ; etc.). Le huitième groupe se compose de chiens d’arrêt britanniques et américains (type Cocker américain, Retriever o Labrador, Golden Retriever ; etc.). Le neuvième groupe se compose de chiens de compagnie (type Affenpinscher, Bichons, Boston-Terrier, Bouledogue Français, Caniche, Carlin, Cavalier-King-Charles, chiens nus, Chihuahua, Chow-Chow, Dalmatien, Epagneul, Yorshire-Terrier ; etc.). Le dixième groupe se compose de Lévrier Afghan, Barzoï, Greyhond ; etc.). Il faut malgré tout garder à l’esprit le fait que tout ces chiens peuvent être d’excellents compagnons.

 
 

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 3 -
Présentation de quelques métiers
en lien avec l’animal, la nature et l’environnement

*      Maître-chien
*      Directeur de refuge
*      Toiletteur
*      Maréchal-ferrant
*      Chef de soins en haras
*      Accompagnateur en tourisme équestre
*      Chuchoteur
*      Vétérinaire
*      Auxiliaire vétérinaire
*      Comportementaliste
*      Chef soigneur de zoo
*      Ornithologue
*      Photographe animalier
*      Océanographe
*      Ethologue

*      Maître-chien :

En fonction de son terrain d’intervention, le maître-chien peut remplir différentes fonctions comme assurer la prévention des actes de malveillance, surveiller certains lieux, porter secours lors de catastrophes naturelles, lutter contre la criminalité et le trafic de drogues ; etc.

Les principales caractéristiques nécessaires à la pratique de cette profession sont d’excellentes capacités physiques et psychologiques ainsi qu’une maîtrise de soi en toutes circonstances. Il est également indispensable d’être bon pédagogue et de connaître l’éthologie du chien.

La formation professionnelle dans ce domaine comprend le CPACS – Certificat Pratique d’Agent Cynophile de Sécurité – homologué au CFA de St-Gervais d’Auvergne. Le cursus se compose de pratique de dressage de l’animal et de disciplines générales comme la déontologie, la télésurveillance ; etc. Il existe des spécialisations au sein de la police, de l’armée, des casernes de pompiers ou des services de secourisme de haute-montagne.

La rémunération varie entre 1 200 et 1 700 € / mois.

*      Directeur de refuge :

Le directeur d’un refuge gère l’établissement et veille à son bon fonctionnement. En fonction de la taille du refuge, du nombre de bénévoles et / ou de salariés, il peut aussi être amené à s’occuper des animaux recueillis.

Les principales qualités nécessaires à cette profession sont une grande aptitude au management des équipes ainsi qu’un savoir-faire pour soigner les pensionnaires.

Il n’existe pas de véritable formation dans ce secteur d’activité. Cependant, il est indispensable de détenir un certificat de capacité délivré par la préfecture.

*      Toiletteur :

Le toiletteur lave, sèche, brosse et tond l’animal dont il a la charge. Les techniques s’adaptent en fonction de la longueur et de l’épaisseur du poil de l’animal. Il est également indispensable de prendre en compte les exigences et attentes du maître.

Les outils vont être semblables à ceux d’un coiffeur : tondeuse et ciseaux, peignes et brosses, shampooings et crèmes démêlantes, produits antitiques et anti-puces ; etc.

Des qualités de vendeur sont un plus dans le profil recherché car les salons de toilettage proposent de plus en plus des accessoires comme des jouets, des colliers anti-puces, des gilets, des laisses et autres friandises ainsi que certains produits de soin.

Les principales qualités nécessaire à la pratique de cette profession sont la patience et la compréhension de l’animal.

La formation dans ce secteur n’exige pas un niveau minimum. Il s’agit de préparer le brevet de toiletteur canin et / ou suivre des stages de formation dispensés par certains professionnels.

Un toiletteur débutant doit avoir la patience de se créer sa propre clientèle. Son salaire dépendra de son succès et du lieu d’exercice.

*      Maréchal-ferrant :

Le maréchal-ferrant est l’artisan orthopédiste indispensable à l’équitation. En France, on en compte environ 1 200. Métier vieux de plus de 3 000 ans, la maréchalerie s’est récemment modernisée grâce aux nouvelles technologies.

Le maréchal-ferrant a pour fonction de ferrer les sabots des chevaux et s’occuper de leur parage. Il peut être indépendant ou assister un vétérinaire.

La formation nécessaire à l’exercice de cette profession passe par la préparation du CAPA ou BEPA « activités hippiques » ; option « maréchalerie ». La premier diplôme concerne la fabrication et la pose de ferrures alors que le second s’oriente davantage cers les soins liés aux traumatismes du pied de l’animal. Ces deux diplômes sont dispensés dans des lycées agricoles et les établissements affiliés à la FNAR ( Fédération Nationale des Artisans et des petites entreprises en métier Rural).

La rémunération moyenne est de 1 500 € par mois.

*      Chef de soins en haras :

Le chef de soin en haras gère le bien-être des chevaux, leur alimentation et leurs soins. Il est également chargé de diriger les équipes qui travaillent sur le terrain. Avec l’expérience, il est possible de devenir cadre d’écurie ; premier garçon ou garçon de voyage.

Hiérarchiquement plus élevé que les lads, le premier garçon remplit un rôle de contremaître en vérifiant quotidiennement l’état de santé des chevaux et précisant la composition et la quantité de nourriture réservée à chaque animal. Il doit également s’assurer du travail des lads tant à l’écurie qu’à l’entraînement. Il est le bras droit de l’antraîneur.

Le garçon de voyage est quant à lui chargé de préparer les chevaux en vue des transports ; notamment vers les champs de courses. Il est responsable de la pose des bandages en cas de blessure de l’animal.

La formation nécessaire à l’exercice de cette profession se déroule à l’INFOMA – Institut de Formation du Ministère de l’Agriculture – de Nancy ou bien au sein des établissements d’enseignement agricole préparant au bac professionnel CGEA ou BTSA « productions animales ».

La rémunération varie entre 2 000 et 4 000 € par mois.

*      Accompagnateur en tourisme équestre :

L’accompagnateur en tourisme équestre conduit des promenades et des randonnées. Il prépare les chevaux, le matériel et repère l’itinéraire. Avant le départ, il se doit également d’évaluer le niveau de chaque cavalier souhaitant participer à l’excursion.

Les qualités requises pour l’exercice de cette profession : être bon cavalier, posséder des notions de dressage, connaître tous les soins à apporter aux chevaux, assurer la bonne entente et le dynamisme du groupe et connaître la région. Des notions de secourisme et le sens de l’orientation sont deux qualités supplémentaires indispensables.

La formation dans ce secteur passe par la préparation du brevet d’accompagnateur de tourisme équestre sanctionnant les connaissances qui permettent de conduire des promenades et des randonnées équestres. Sa durée est de 300 heures minimum pouvant s’étaler sur une période compris entre trois mois et deux ans et s’effectuer dans un ou plusieurs établissements figurant sur la liste des centres agréés pour la formation d’accompagnateur de tourisme équestre par la DNTE. A l’amont de la formation, il faut réussir un test d’aptitudes.

Les conditions requises pour le passage de ce test : être majeur, avoir le niveau brevet des collèges, posséder un niveau de technique équestre « galop fédéral 5 » et pratiquer régulièrement la promenade à cheval.

Au niveau de la rémunération, l’accompagnateur exerçant en tant que salarié trouvera sans difficulté un emploi entre les mois de mai et septembre. Les salaires tournent généralement autour du SMIC ; même si les revenus sont très variables en fonction des saisons et des régions.

*      Chuchoteur :

Le chuchoteur rassure l’animal avant tout exercice. Comme tout individu, on ne peut pas ôter la peur mais on peut apprendre à la gérer. Il s’agit d’un véritable spécialiste de la psychologie équine. Les nombreux conseils qu’il donne permettent au maître d’apprendre à son cheval de nouveaux comportements et d’éliminer ses difficultés souvent dues à un manque de confiance, des peurs, une certaine forme d’agressivité, de multiples troubles ; etc.

Les principales qualités nécessaire à cette activité sont la douceur, la patience, le sens de l’observation ainsi qu’une force de persuasion.

La formation consiste à effectuer des stages proposés sur l’ensemble du territoire français. Il s’agit d’un métier d’avenir. Un brevet fédéral d’équitation éthologique a été mis en place par la Fédération française d’équitation. Les individus désirant enseigner dans ce secteur peuvent préparer le brevet d’Etat de monitorat dont la durée est de deux ans. La majorité des interventions auront lieu dans les élevages, les haras, les écuries ; etc.

La rémunération oscille entre 2 000 et 3 000 € par mois.

*      Vétérinaire :

A l’heure actuelle, on dénombre plus de 16 000 vétérinaires en activité sur le territoire français et presque 6 000 cabinets ou cliniques vétérinaires. Les missions du vétérinaire sont très diverses et variées. Le vétérinaire soigne les animaux. Il est également un ingénieur de toutes les filières de productions animales et / ou un partenaire indéniable des milieux de l’élevage. Il contrôle l’hygiène et la sécurité des denrées alimentaires destinées à l’homme. Comme le médecin, il est responsable de la bonne prescription des médicaments destinés au bien-être de l’animal ainsi que des effets qu’ils peuvent avoir sur sa santé.

La formation de vétérinaire dure six ans dont deux années en classe préparatoire. Six semestres regroupent les bases scientifiques, techniques et cliniques, suivis de deux à trois mois de stage obligatoire en milieu professionnel.

La rémunération de cette activité varie entre 2 300 et 4 500 € par mois, selon qu’il exerce en milieu libéral ou dans le secteur public.

*      Auxiliaire vétérinaire :

L’auxiliaire assiste le vétérinaire au niveau du secrétariat et des soins aux animaux. La plupart du temps, il s’agit d’accueillir la clientèle, prendre les rendez-vous, nettoyer les infrastructures, gérer les patients ; etc. Elle peut être amenée à administrer les premiers soins. Les qualités requises sont des connaissances de base en éthologie, en biologie et en zoologie.

La formation s’effectue directement en apprentissage auprès d’un vétérinaire. Les titulaires d’un BEP ou niveau classe de Première peuvent être embauché en contrat de professionnalisation ou d’apprentissage. Cette formation est dispensée aux CFNA d’Aix, de Blanquefort, de Rambouillet, de Juvisy et de Poissy.

La rémunération se situe entre 1 000 et 1200 € par mois pour un débutant.

*      Comportementaliste :

Le comportementaliste est un spécialiste de la relation unissant le maître à son animal de compagnie et intervient pour redonner de la sérénité dans ce couple Homme-Animal.

Professionnel de la psychologie animale, il s’agit d’une discipline en plein essor depuis une dizaine d’années. Il n’utilise pas les méthodes de dressage traditionnelles. Il utilise davantage l’étude des comportements développés entre le maître et l’animal afin de trouver les solutions les plus adaptées à plus d’harmonie au sein du couple Homme-Animal. Dans la plupart des cas, l’animal ne développe pas de pathologie comportementale mais plutôt un comportement déviant ou anormal émanant d’ne interaction problématique avec son maître.

La principale activité et l’observation de l’animal et des rapports qui sont entretenus avec le maître. Intervenir sur la psychologie d’un animal revient souvent à procéder à une thérapie du propriétaire. L’objectif est d’apprendre à ce dernier à adopter de nouveaux comportements de manière à reprendre confiance en sa manière d’agir envers son animal de compagnie.

Il s’agit d’un métier tout aussi complexe que passionnant.

La meilleure formation est dispensée par les écoles vétérinaires. Le CFP – Centre de Formation et de Promotion – de la région midi Pyrénées basé à Brens délivre – à l’issue d’une formation de deux ans – aux personnes attestant déjà d’une compétence en matière d’éducation canine, un certificat de compétence en comportement canin.

La rémunération est difficilement quantifiable. Le prix d’une consultation oscille autour de 100 € de l’heure. Tout dépend de la clientèle et de la compétence du comportementaliste.

*      Chef soigneur de zoo :

Le chef soigneur de zoo  enlève le fumier, nettoie les cages et les enclos. Il se peut qu’il assiste le vétérinaire. Il doit aussi nourrir les animaux. Il doit s’intéresser de près aux animaux et être tout particulièrement attentif à leur égard car il doit déclarer la moindre anomalie dans le comportement d’un animal. Chaque matin, il rédige ses observations sur l’animal et l’état de sa cage. Seulement cinq à six personnes sont recrutées chaque année.

Le recrutement peut s’effectuer par concours à partir de l’obtention du CAP. Il n’existe pas d’établissement dispensant une formation spécifique pour ce métier. Cependant, l’institut rural Carquefou propose l’option « soigneur animalier » dans le cadre d’un BPA. Il en va de même pour le CFAA du Lot qui propose aux adultes salariés et aux jeunes de 16 à 25 ans, pendant une durée de douze mois, la formation de soigneur animateur d’établissements zoologiques.

Il existe actuellement près de 400 parcs zoologiques en France.

*      Ornithologue :

L’ornithologue est un spécialiste des oiseaux. Il étudie les comportements, le rôle et l’évolution des populations d’oiseaux au sein de l’écosystème dans lequel ils évoluent. L’ornithologue se spécialise souvent sur une ou plusieurs espèces en étudiant les caractères spécifiques et en les observant sur le terrain. Son rôle est de protéger la biodiversité du milieu naturel et de fournir des avis dans le cadre de projets relatifs à l’écologie ou de l’aménagement du territoire. Il arrive qu’il soit à l’initiative de programmes de conservation de certaines espèces en voie de disparition. Dans ce cadre, il établit des bilans sur l’évolution des populations et anticipe les effets de la dégradation possible de leur habitat.

L’ornithologue peut être amené à élever certains oiseaux en captivité, les soigner pour les réintroduire dans leur milieu.

La formation consiste en un cursus d’études sur l’environnement et des connaissances en biologie. Par ailleurs, des études universitaires sont indispensables pour accéder aux concours d’entrées à l’INRA, au CNRS ou au muséum d’histoire naturelle. La plupart des chercheurs portent le titre de Maître de conférence et totalisent entre cinq et dix ans d’études.

La rémunération peut varier de 2 000 à 4 000 € par mois.

*      Photographe animalier :

La principale qualité du photographe animalier est de posséder un talent certain pour la photographie. Mais ce métier requiert également des connaissances en chimie, en physique, en informatique et en art plastique. Les photographes professionnels recommandent aux postulants de posséder d’excellentes bases en géographie et en zoologie, de parfaire leurs connaissances sur les milieux et le comportement des animaux.

Les horaires de travail peuvent être décalés et sont en tous les cas souvent irréguliers. De plus, ce métier s’exerce dans des conditions extrêmes comme des prises de vue en hélicoptère, en avion, en bateau ; etc.

L’évolution technologique des équipements utilisés nécessite une mise à jour constante des connaissances. Il s’agit d’un métier exigent. Le photographe animalier doit savoir faire preuve d’une grande patience ainsi que d’une discrétion irréprochable.

Différentes écoles délivrent des formations dont la durée varie entre un et trois ans. Entre autres, on peut retenir l’université Paris VIII de Saint-Denis, l’Ecole nationale de la photographie d’Arles, l’Ecole nationale supérieure Louis Lumière à Noisy-Le-Grand, l’Ecole des métiers de l’image des Gobelins et l’Ensad à Paris, l’ETPA à Toulouse et l’Ecole de Condé à Lyon.

*      Océanographe :

L’océanographe étudie la vie et le devenir des océans. S’il est souvent devant son ordinateur, son activité principale consiste à traiter les données recueillies lors d’expéditions pour mettre en place des programmes de protection.

A l’heure actuelle, le travail se porte principalement sur l’environnement du littoral. Les études que mène l’océanographe permettent d’évaluer l’état de l’environnement et de prévenir les dégâts causés par les différentes formes de pollution, des interactions entre les activités humaines ou encore des changements climatiques.

L’océanographe est un scientifique de haut niveau qui possède en général une double formation consistant à savoir rédiger mais également posséder ne certaine habilité manuelle et technique.

Les principales qualités nécessaires à la pratique de cette profession est un esprit d’équipe et des capacités d’adaptation particulièrement développées. Par ailleurs, maîtriser l’anglais et l’informatique est indispensable.

Les formations sont de courte durée comme le DEUST – Diplôme d’Etudes Scientifiques et Techniques préparé à l’université en deux ans après le BAC ou celui de technicien supérieur de la mer (DTC) du CNAM. A l’université, les formations longues sont des DESS et DEA.

La rémunération oscille entre 2 000 et 4 000 € par mois.

*      Ethologue :

(a suivre...)

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